Le promoteur: Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes

Étude FB4-PEDIA : étude de phase 2 évaluant la tolérance d’un conditionnement myéloablatif à toxicité réduite, chez des patients jeunes (enfants, adolescents) ayant des hémopathies malignes et ne pouvant recevoir un conditionnement myélo-ablatif standard. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] L’objectif de cette étude est d’évaluer de la tolérance d’un conditionnement à toxicité réduite avant une allogreffe chez des patients jeunes (enfants, adolescents) ayant des hémopathies malignes et ne pouvant recevoir un conditionnement standard. Les patients recevront un traitement en perfusion intraveineuse comprenant de la fludarabine pendant cinq jours, du busulfan pendant quatre jours et de la Thymoglobuline® pendant deux jours. Ces traitements seront administrés sur une durée de six jours et suivis d'une greffe allogénique à partir d'un donneur familial ou d’un donneur volontaire compatible. Le contrôle de la réactivité entre le malade greffé et le donneur sera assuré par la ciclosporine A seule en cas de donneur familial ou associée avec le mycophenolate mofetil en cas de donneur volontaire non-familial. Les patients seront suivis de façon quotidienne jusqu’au dernier jour d’hospitalisation. Les patients bénéficieront ensuite d’un suivi adapté selon les critères classiques de chaque centre sur une période d’au moins six mois. Le traitement de support sera réalisé selon les pratiques de chaque centre.

Essai ouvert aux inclusions

Étude IFM 2013-04 : étude de phase 3, randomisée, comparant un traitement d’induction associant du VELCADE® (bortezomib), du thalidomide et du dexaméthasone (VTD) par rapport à un traitement d’induction associant du VELCADE® (bortezomib), du cyclophosphamide et de la dxaméthasone (VCD), avant une autogreffe, chez des patients ayant un myélome multiple de novo. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer un traitement d’induction de type VTD associant du VELCADE® (bortezomib), du thalidomide et de la dexaméthasone, par rapport à un traitement d’induction de type VCD associant du VELCADE® (bortezomib), du cyclophosphamide et de la dexaméthasone, avant une autogreffe, chez des patients ayant un myélome multiple de novo. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement d’induction de type VTD comprenant du bortezomib administré en injection sous-cutanée, tous les trois jours pendant onze jours, des comprimés de thalidomide, tous les jours pendant trois semaines, et des comprimés de dexaméthasone, les quatre premiers jours, puis du neuvième au douzième jour de chaque cure. Ce traitement est répété toutes les trois semaines, pendant quatre cures. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement d’induction de type VCD comprenant du bortezomib administré en injection sous-cutanée, tous les trois jours pendant onze jours, des comprimés de cyclophosphamide une fois par semaine pendant trois semaines, et des comprimés de dexaméthasone les quatre premiers jours, puis du neuvième au douzième jour de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les trois semaines, pendant quatre cures. Au début de la troisième cure de traitement, une collecte de cellules souches périphériques sera réalisée chez tous les patients.

Essai clos aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

Étude RITCOLON : étude de phase 1-2 évaluant l’utilisation d’une radioimmunothérapie préciblée fractionnée par TF2 et 90Y-IMP288, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. [essai clos aux inclusions] Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. De nombreux traitements ont été développés pour améliorer la survie des patients dont la radioimmunothérapie (RIT) qui consiste en une irradiation sélective de la tumeur grâce au pré-ciblage par un anticorps spécifique couplé à un radiomarqueur. Pour le cancer colorectal, c’est l’antigène carcinoembryonnaire ACE) qui sera pre-ciblée par l’anticorps radiomarqué. Cette thérapie a l’avantage de préserver les organes sains autour de la tumeur. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée d’une radioimmunothérapie pré-ciblée chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. Cette radioimmunothérapie utilise un anticorps qui reconnait la tumeur et un radiomarqueur. Tous les patients recevront l’anticorps TF2 1 fois par semaine pendant 3 semaines puis l’IMP288 radiomarqué 1 jour après chaque administration de TF2, également 1 fois par semaine pendant 3 semaines. Plusieurs paliers de dose seront testés jusqu’à atteindre la dose maximale tolérée. La tolérance, la sureté d’emploi et la réponse tumorale seront évaluées sur la base de l’analyse des évènements indésirables et d’analyses standards de laboratoire et d’imagerie.

Essai clos aux inclusions